Un égale trois
J’ai eu à deux reprises le privilège de rencontrer Jacques Martin. La première fois, c’était à Pékin en été 1979 où il se trouvait que je résidasse par hasard dans le même hôtel que lui. Un homme très abordable, très gentil, plein de vie. Je me revois comme si c’était hier, dans les rues de Pékin, en train de lui présenter une de ses consœurs, la comédienne britannique Carol Drinkwater, dans ses petits souliers, avec laquelle je voyageais et qui n’était pas encore très connue dans son pays. La deuxième fois, cela se passa quelques années plus tard dans les coulisses de l’opéra de Lyon (mais là, je l’avais bien cherché !) où j’avais assisté dans les cintres à l’une des représentations de la Belle Hélène. Mes meilleurs souvenirs de cet humoriste hors pair à l’imagination débordante et aux multiples talents : son émission décapante avec Jean Yanne Deux égale trois. Mais par la suite je ne manquais pour rien au monde le Petit Rapporteur.
1 commentaire:
J'étais avec toi dans les cintres ce soir là.
Te souviens-tu de cette réflexion si poétique de l'un des "cintriers", qui, quittant la table où il jouait aux cartes avec ses collègues, en compagnie d'une bouteille de pastis, alla jeter un coup d'oeil sur la scène. La belle Hélène chantait avec grâce (c'était une cantatrice au talent mondialement reconnu) et, du haut de la passerelle où la vue plongeante sur la plastique généreuse de l'artiste était de première qualité, notre cintrier jovial lança avec le bon sens d'un amateur musicologue avisé: "elle a quand même un sacré beau cul"...
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